Thérapie
Les temps sont difficiles... pas trop en forme, Florence... Manque d'internet... Manque de contacts humains réels...
En plus, je me demandais comment j'allais réussir à aller un peu faire les soldes chez mes fournisseurs préférés. Si Clémence récupère la varicelle de Solène, je suis bonne pour rester cloîtrée jusqu'aux vacances... Alors, ni une, ni deux... réveillée à 6h ce matin par Mlle C. (quand je critique, à part pour JAZZTEL, j'évite de citer des noms...),qui m'avait déjà réveillée à deux heures, suivie de sa soeur à 3h30... J'ai sauté dans mon bus vert supersonique (enfin... je l'ai quand même attendu 3/4 d'heure !) et suis partie au centre ville "à la fraîche", en laissant à mon homme la charge des deux monstres père et filles se créer des moments de complicité.
Heures ô combien agréables où l'on se sent seule sur terre... des coupons bien pliés dans les bacs... trois vendeurs rien que pour moi... même pas besoin de "pedir la vez" !... Bref, en deux heures, j'avais dévalisé tous mes magasins préférés... plus un... celui des Liberty... Mais ma parole... quand j'entends parler de "Liberty Addiction"... ce serait donc vrai... ces fibres sont une drogue !... Un joli coupon n'a eu de cesse de m'appeler du fond du bac à coupon/fin de rouleau du Corte Ingles... Et moi de fouiller frénétiquement tout autour pour trouver ses copains... jusqu'a ce que le vendeur arrive...
A ma question "¿ No hay otros ?"...
Il m'a répondu d'un air compatissant "No... Liberty No..."
Devant ma mine déconfite (celle de la nana qui se dit que ce n'est vraiment pas raisonnable d'acheter un bout au prix fort... surtout quand on ne sait pas encore ce qu'on va faire avec)... il m'a proposé tous les autres tissus fleuris de son bac... Mais "No... Solo estoy aqui para el Liberty"... et là... je l'ai touché je crois... j'ai vu qu'il avait compris... autre regard compatissant...
Bref, je suis à nouveau à la tête d'un joli stock de tissu (dont 1.70 m de Liberty, donc...)... qu'évidemment je ne peux pas montrer... Mme Irma ne s'étant pas trompée, et JAZZTEL ne m'ayant toujours pas reconnectée. Je vous parie que vendredi prochain j'ai toujours rien !
Mais en tous les cas, un petit tour avec soi-même dans des lieux de perdition sont le meilleur des remèdes pour les coups de blues... je suis bien remontée... Moral aussi haut que le soleil. Mes machines n'ont qu'à bien se tenir !